Jour 2 à bord de Sodebo Ultim 3 !

48h après le départ du Havre, Thomas Coville revient sur les premiers jours de course. Une entame dans des conditions difficiles..
Déjà au large du Portugal, les deux Thomas descendent vers l’île de Porto Santo au nord de Madère, point de passage obligatoire qu’ils devront laisser à tribord.

« On vient de finir notre 2ème nuit, on est mardi 31 octobre. Je suis en train de faire du thé pour Tom. Ça me fait plaisir car je sens mon Tom revivre. Il a eu un passage pas facile avec la mer qu’il y avait. Il a eu le mal de mer et c’était vraiment dur, malgré tout, il s’est accroché et ça, je trouve que c’est fabuleux.
On vient de renvoyer la grand-voile haute, on descend vers le sud. C’est un peu le bord de la délivrance, on est le long du Portugal et on va vers du plus glissant, c’est le moins que l’on puisse dire. On a eu un début de course où je n’ai pas réussi à trouver les clés du bateau dans la mer formée, où le bateau cabrait énormément. On n’a pas réussi à être dans le bon move dès le début, et nos copains ont fait un sacré travail. La flotte est à un niveau exceptionnel. François et Tom ont fait un bon coup météo en plus du fait qu’ils ont bien géré leur bateau. C’est pas faute d’avoir de l’énergie, d’avoir fait des virements, d’avoir été chercher les choses, d’être bien en phase avec l’équipe routage avec qui on travaille à terre. On n’a pas réussi à trouver le réglage qui nous permettait d’aller aussi vite que Banque Populaire et Gitana qui étaient plus à côté de nous au départ. Il n’y avait pas de raison. On va travailler là dessus, on va chercher.
Au menu de ce matin, c’est plus de regarder devant, ça va être une grosse zone de transition, où l’on peut tenter de recoller et de revenir avec eux.
Je prépare un thé, je sens que mon Tom a repris le goût de barrer et c’est ce qu’il aime faire. On a cette chance incroyable d’être sur Sodebo Ultim 3. Il est en un seul morceau, ce qui n’était pas gagné, on a aucun soucis technique à bord et toute la course est devant nous. »