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Après le passage de l’Ascension, direction la Martinique pour Sodebo Ultim 3 !

Après avoir contourné dans la nuit l’île de l’Ascension, dernier waypoint de cette Transat Jacques Vabre avant l’arrivée à Fort-de-France, Thomas Rouxel nous envoie quelques nouvelles du bord. Après 11 jours de course, Sodebo Ultim 3 a retrouvé des allures au portant et avance à plus de 30 noeuds en direction des côtes brésiliennes.
 
🗣️ « Salut tout le monde, c’est Thom Roux. 11 jours à bord de Sodebo Ultim 3. On a contourné l’île de l’Ascension cette nuit..C’était de nuit, on n’a pas vu le paysage et c’était un peu plus compliqué pour la manoeuvre et les réglages. Mais c’était tout de même sympa, une ambiance en passant au ras de l’ile, de nuit, avec 20-25 noeuds.. on s’en souviendra.
 
On est actuellement au portant, il y a 20-25 noeuds de vent toujours, ça déboule dans de la mer. On n’a pas beaucoup dormi cette nuit. Sinon, il fait chaud, plutôt beau et on s’est fait embarquer dans un vent refusant assez fort, dans une option un peu différente de nos adversaires.
 
On a l’impression de se rapprocher, c’est du portant, donc c’est plus sympa qu’au près. Quand il y a 20-25 noeuds sur ces bateaux là, on se fait bien secouer et ça tartine, mais c’est vraiment cool de prendre la direction de la Martinique et se rapprocher. On est sur la dernière semaine en mer à venir.
 
On a croisé nos petits camarades hier, c’était bien sympa de les voir, de près en plus. On est passé à 1 mille de Banque Populaire, à 2 milles de SVR Lazartigue, on a eu Edmond de Rothschild et Actual à l’AIS aussi. On est un peu loin du trio de tête, mais il y a encore 5 jours et demi de course. On voit que dans les alizés, c’est encore loin d’être calé. Il va se passer beaucoup de choses donc tant qu’on peut faire marcher le bateau à fond, c’est ce qu’on fait, et on verra bien à la fin ce qu’il se passe.
 
Après 10 jours, on est un peu fatigué. Ces 10 premiers jours de mer ont été éprouvants. Et les prochains à venir jusqu’en Martinique le seront tout autant probablement. Les bateaux ont monté en niveau de performance et d’exigence donc c’est plus dur physiquement. On essaye d’être au niveau du bateau, des adversaires, et on ne lâche rien.»
 
𝗧𝗵𝗼𝗺𝗮𝘀 𝗥𝗼𝘂𝘅𝗲𝗹 𝗮̀ 𝗯𝗼𝗿𝗱 𝗱𝗲 𝗦𝗼𝗱𝗲𝗯𝗼 𝗨𝗹𝘁𝗶𝗺 𝟯 ⛵​

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