6ème jour de course pour Thomas Coville et Thomas Rouxel !
Au 6ème jour de course et après un tiers du parcours effectué, Thomas Coville et Thomas Rouxel sont actuellement en 4ème position de la Route du Café. L’Archipel du Cap Vert dans le tableau arrière depuis cette nuit, la journée à bord de Sodebo Ultim 3 va ressembler à une grande chevauchée avant de retrouver en fin d’après-midi des conditions plus légères en approche du Pot au Noir. Ce passage est stratégique et à bord, le mode « chasseur » est activé pour les deux Thomas. 🫡💪
🗣️ Ce matin le skipper de Sodebo Ultim 3 nous racontait :
« Salut les terriens, c’est Thomas, pas Tom, l’autre. On est à 33, 34, 37 noeuds, à débouler les vagues. On est un petit peu plus sud maintenant que les îles du Cap Vert, qu’on a laissé cette nuit en faisant des empannages avec SVR et Edmond de Rothschild. La lumière est très blanche. En barrant hier soir dans cette lumière très blanche, très rosée, avec un voile d’humidité dans l’air cela m’a rappelé qu’à chaque fois que je passe ici, on rentre dans un monde étrange où la lumière est différente. Maintenant, c’est cap au sud vers le Pot-Au-Noir.
Cela fait déjà 6 jours.. je ne m’en rendais pas compte qu’on était déjà samedi. Les premiers jours ont été tendus au près. On a sans doute été pris à froid, dans une compétition qui est partie tout de suite très vite. Dans tout les cas, c’est parti très fort.
On est revenu au contact des autres près de Madère mais pas suffisamment pour réussir à reprendre notre destin en main. C’est vrai que depuis le début, on subit un peu. On manque peut être avec Tom d’un peu d’heures de navigations, de confrontations.. Il faut serrer les dents. Le bateau est en super état, nous on est en super forme, on a réussi à vraiment bien se compléter avec Tom. On échange beaucoup, on parle, on vit les choses à fond. Dès fois, il y en a un qui est plus à l’aise, l’autre moins à l’aise. Les conditions sur les 2 derniers jours, les vitesses étaient élevées, avec beaucoup de vol sur le bateau et beaucoup de mer. Il fallait s’accrocher tout le temps dans des conditions musclées mais avec un bateau fantastique.
Cela demande beaucoup d’engagement physique, beaucoup de concentration. Ce n’est pas toujours facile de trouver le bon réglage tout de suite et c’est ce qui fait la différence en ce moment avec ceux qui ont beaucoup navigué.
On est pas encore à mi-course, il va se passer encore beaucoup de choses. Donc notre capital, c’est notre état physique, notre envie et la capacité technique du bateau, tout cela à 100%
Bonne journée à vous »
𝗧𝗵𝗼𝗺𝗮𝘀 𝗖𝗼𝘃𝗶𝗹𝗹𝗲 𝗮̀ 𝗯𝗼𝗿𝗱 𝗱𝗲 𝗦𝗼𝗱𝗲𝗯𝗼 𝗨𝗹𝘁𝗶𝗺 𝟯 ⛵️