C’est parti pour la Transat Jacques Vabre !
Ce dimanche 29 octobre 2023 à 13h05, Thomas Coville et Thomas Rouxel se sont élancés sur cette 16ème édition de la Transat Jacques Vabre – Normandie Le Havre. Ce départ fut « fort de café » pour Sodebo Ultim 3 et les quatre autres ULTIM qui sont partis à plus de 30 nœuds et ont offert un spectacle incroyable en baie de Seine !
Crédit photo : Fred Morin
Le BMS (Bulletin Météo Speciale) transmis hier soir par Météo France annonçait la couleur. Sur le plan d’eau, au large du Havre, seuls les marins engagés et les bateaux d’assistances avaient l’autorisation de circuler, preuve des conditions musclées. Tandis que les IMOCA restent à quai au regard des conditions, que les Ocean Fifty et les Class40 feront une étape à Lorient, nos deux Thomas à bord de Sodebo Ultim 3 devront effectuer le parcours prévu. La grand-voile réduite avec 2 ris et la plus petite voile à l’avant, il n’en fallait pas moins dans les conditions très musclées du départ. Désormais lancés, ils doivent maintenant parcourir les 7500 milles (13 890 km) qui les séparent de Fort de France.
Avant cela, il faudra se défaire des pièges de la Manche, de la descente du Golfe de Gascogne, du Pot-au-noir, et contourner les îles de Sao Pedro e Sao Paulo ainsi que l’île de l’Ascension, au sud de l’équateur. Avant de « remonter » au nord et rejoindre la Martinique.
Crédit photo : Jean-Marie LIOT
Au départ du ponton, Thomas Coville dressait sa feuille de match : « On est venus là pour ça. On déroule un match depuis plusieurs mois. Il y a beaucoup d’informations, d’émotions, de sentiments différents qui se mélangent ce matin. C’est l’adrénaline d’un départ qui monte. Même si c’est difficile, on a envie d’y aller. Avec Thomas on a ce rendez-vous avec cette course, et on compte bien dérouler notre match ! »
« Je mentirais si je disais que j’étais complètement détendu », s’amuse quant à lui Thomas Rouxel. « Il y a de l’appréhension, les premières heures et journées de courses vont être assez dures. La météo est forte et il y a beaucoup de mer. Les vacances, ce n’est pas pour tout de suite. Cela ne va pas durer très longtemps, donc on va faire avec. Le départ on va avoir beaucoup de vent, 40 noeuds en rafale mais c’est véritablement à Cherbourg que l’on aura plus de vent, mais on commencera à toucher de la mer aussi. C’est là que ça se compliquera. On est prêts pour ça ! »
Crédit photo : Vincent Curutchet