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Thomas Coville : « La voile, c’est rarement tout droit » Depuis hier matin, Thomas Coville et Thomas Rouxel longent les côtes brésiliennes et enchaînent les empannages entre la zone d’exclusion et le Pot-Au-Noir. Des manoeuvres répétées depuis 36h donc, nécessitant un engagement physique de tous les instants de la part de nos 2 skippers afin de s’extirper au mieux de cette zone délicate. À moins de 1200 milles de l’arrivée, l’objectif des prochaines heures est donc de sortir au plus vite de ce Pot-Au-Noir et d’entamer la dernière ligne droite menant Sodebo Ultim 3 vers la Martinique.

Retour à des vitesses élevées en mode volant pour Sodebo Ultim 3. 🚀🌊 En plein milieu de l’Atlantique Sud, dans des températures plus douces qu’en France, Thomas Coville est à la barre avec la tenue qui correspond à des conditions plus tropicales... un style qui a l’air d’être validé par son co-skipper Thomas Rouxel. 🫣​ La preuve en images.. 😂🎥

Après avoir contourné dans la nuit l’île de l’Ascension, dernier waypoint de cette Transat Jacques Vabre avant l'arrivée à Fort-de-France, Thomas Rouxel nous envoie quelques nouvelles du bord. Après 11 jours de course, Sodebo Ultim 3 a retrouvé des allures au portant et avance à plus de 30 noeuds en direction des côtes brésiliennes. « Salut tout le monde, c’est Thom Roux. 11 jours à bord de Sodebo Ultim 3. On a contourné l’île de l’Ascension cette nuit..C'était de nuit, on n'a pas vu le paysage et c'était un peu plus compliqué pour la manoeuvre et les réglages. Mais c’était tout de même sympa, une ambiance en passant au ras de l’ile, de nuit, avec 20-25 noeuds.. on s’en souviendra.  On est actuellement au portant, il y a 20-25 noeuds de vent toujours, ça déboule dans de la mer. On n'a pas beaucoup dormi cette nuit. Sinon, il fait chaud, plutôt beau et on s’est fait embarquer dans un vent refusant assez fort, dans une option un peu différente de nos adversaires. On a l’impression de se rapprocher, c’est du portant, donc c’est plus sympa qu'au près. Quand il y a 20-25 noeuds sur ces bateaux là, on se fait bien secouer et ça tartine, mais c’est vraiment cool de prendre la direction de la Martinique et se rapprocher. On est sur la dernière semaine en mer à venir. On a croisé nos petits camarades hier, c’était bien sympa de les voir, de près en plus. On est passé à 1 mille de Banque Populaire, à 2 milles de SVR Lazartigue, on a eu Edmond de Rothschild et Actual à l’AIS aussi. On est un peu loin du trio de tête, mais il y a encore 5 jours et demi de course. On voit que dans les alizés, c’est encore loin d’être calé. Il va se passer beaucoup de choses donc tant qu’on peut faire marcher le bateau à fond, c’est ce qu’on fait, et on verra bien à la fin ce qu’il se passe. Après 10 jours, on est un peu fatigué. Ces 10 premiers jours de mer ont été éprouvants. Et les prochains à venir jusqu'en Martinique le seront tout autant probablement. Les bateaux ont monté en niveau de performance et d’exigence donc c’est plus dur physiquement. On essaye d’être au niveau du bateau, des adversaires, et on ne lâche rien.»

Après 24 heures dans le Pot au Noir, Sodebo Ultim 3 vient de passer les îles de Sao Pedro et Sao Paulo, et file vers le waypoint de l’Ascension. Après une semaine de course, ils ont fait tomber le ciré! A l'heure du coucher de soleil, Thomas Coville et Thomas Rouxel nous envoient des nouvelles du bord, dans des lattitudes plus chaudes qu'en Métropole.

Après 9 jours de course, Thomas Coville et Thomas Rouxel pointent toujours en 4ème position de la Transat Jacques Vabre. Ils filent actuellement vers l’île de l’Ascension, dernier waypoint de la course avant de remonter vers les côtes brésiliennes, puis la Martinique. Thomas Coville revient sur ces dernières heures passées à bord de Sodebo Ultim 3, dans un alizé du sud marqué par de nombreuses variations. « On est en vol, à 27 nœuds sur une mer pas trop formée en tribord, et ça va vraiment super bien. Il y a une dépression qui se situe dans notre Sud et qui perturbe tout l’Alizé. Cela nous a gêné dès le début. Mais là, quand on s’échappe en partant un peu dans le nord, on retrouve du vent et un meilleur angle. Les routeurs nous donnent une vision globale de la situation. La météo se fait avec des vents théoriques, des fichiers GRIB, des vents qui sont calculés avec des modèles thermodynamiques. Sur le terrain, c’est à nous de broder un peu notre journée avec les conditions qu’on a réellement, et là il y a un échange qui se fait entre nous et les routeurs. La décision finale, c’est toujours nous qui la prenons. C’est là où il faut que ça soit bien fluide, qu’on comprenne bien la situation générale, la stratégie qu’ils ont travaillé toute la journée, voir toute la nuit et qu’en fonction des évolutions de ce qu’il se passe, on s’accorde bien. »

Au 6ème jour de course et après un tiers du parcours effectué, Thomas Coville et Thomas Rouxel sont actuellement en 4ème position de la Route du Café. L'Archipel du Cap Vert dans le tableau arrière depuis cette nuit, la journée à bord de Sodebo Ultim 3 va ressembler à une grande chevauchée avant de retrouver en fin d'après-midi des conditions plus légères en approche du Pot au Noir. Ce passage est stratégique et à bord, le mode "chasseur" est activé pour les deux Thomas.

🗣️​ « Bienvenue à bord de Sodebo, on est au 5ème jour de course ». Des images du bord avec Thomas Coville et Thomas Rouxel qui, depuis plus de 24 heures maintenant, avancent à plus de 30 noeuds au coeur de l’Alizé. ​ Notre duo est 4ème, dans une position plus décalée à l'Est du trio de tête. Actuellement au portant en approche de l’archipel du Cap Vert, c'est un point de passage important, qu’ils doivent négocier d’ici les prochaines heures. Petit aperçu de l’ambiance à bord du trimaran géant, ça file très vite !! 👀

Des nouvelles de Thomas Rouxel à bord de Sodebo Ultim 3. Le skipper breton revient sur ces dernières 24 heures marquées par la traversée de la dorsale anticyclonique s’étendant au large des îles de Madère. Ayant opté pour une trajectoire différente, plus à l’Est de ses concurrents, Sodebo Ultim 3 a profité de cette dorsale pour se rapprocher du trio de tête, à moins de 30 milles du leader.

Changement d’ambiance ce matin à bord du trimaran géant. Thomas Coville et Thomas Rouxel nous envoient cette petite carte postale au lever du jour, au large des côtes marocaines. Après un début de course très engagé en Manche et dans le Golfe de Gascogne, nos deux skippers sont maintenant confrontés à la dorsale anticyclonique. Une zone sans vent qui s’étend des Açores jusqu’a l’archipel de Madère et l’île de Porto Santo, prochain point de passage obligatoire pour les Ultim sur cette Transat Jacques Vabre.